St Lugle et St Luglien
Le sentier Saint Lugle - Saint Luglien
Description : Balade dans la campagne entre Ferfay et Burbure
Départ : Place de l'église à Ferfay
Longueur : environ 9 km.
Durée : 2 h 30
Balisage : jaune.
Certains passages sont boueux par temps de pluie. Prévoir des bottes.
Image google Earth
Image CAL
Le parcours
Rejoignez le parking de l'église de Ferfay.
L'origine
de Ferfay date de l'occupation romaine. Son existence a pour point de
départ la création de la chaussée qui joint Arras à Thérouane. Le
village s'est d'abord appelée FREFFAI, ensuite Frefaye, puis Frefay pour
arriver à ferfaye. Voila pourquoi on prononce Ferfay en faisant
résonner le Y final.
Quittez le parking de l'église et suivez la départementale 341 en
direction d'Amettes. Vous passez d'abord devant l'église Saint
Lugle-Saint Luglien.
Ferfay n'a jamais eu d'église avant la révolution. Le côté nord-est est
paroisse d'Ames, le côté sud-ouest est paroisse d'Amettes. En 1804, un
vicariat indépendant est établi pour les deux sections de la commune
pour devenir paroisse en 1826. L'église actuelle fut construite en 1826
entièrement aux frais de madame la comtesse d'Hinnisdael (Mélanie de
Villeneuve-Tourette, veuve de Johachim Louis Ernest comte d'Hinnisdael
décédé en 1814) et de ses trois enfants.
Continuez sur la D341 pendant 100 m. Traversez la route avec précaution. Vous pouvez observer la chapelle Sainte-Mélanie.
Cette construction est le mausolée de la famille d'Hinnisdael. Elle fut
construite par la contesse Mélanie en 1826 après le décès de son mari
Joachim d'Hinnisdael à l'emplacement de la chapelle précédente qui
datait de 1541. Les armes de l'ancien édifice se trouvent au fronton de
l'entrée de l'église actuelle où elles furent transportées et ainsi
conservées. L'édifice est toujours consacré à la sépulture des seigneurs
du lieu et de leur descendance. La chapelle se trouvait à proximité du
château qui existait déjà en 1605 et qui, malheureusement, fut détruit
lors de la dernière guerre mondiale.
Après quelques kilomètres de marche le long de l'ancienne voie de chemin de fer, on trouve le Terril n°2.
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Empruntez ensuite à droite la rue du Moulin (D91) en direction
d'Ames. Vous arrivez à une patte d'oie. Laissez à votre gauche les
routes d'Ames et de Lillers et prenez la petite route communale à
droite.
Parcourez alors deux cent mètres, puis prenez un petit sentier sur la
gauche. Continuez sur 1 km environ. Passez devant le terrain de
football. Un peu plus loin, au carrefour, prenez à droite.
Parcourez alors deux cent mètres, puis prenez un petit sentier sur la
gauche. Attention, ce sentier est peu visible. Il est situé juste après
le panneau indiquant un rétrécissement de la chaussée. Ce sentier longe
la route communale pendant quelques dizaines de mètres, puis bifurque
sur la gauche perpendiculairement à la route communale. Il passe à
travers champs.
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On continue ce sentier pendant quelques kilomètres. Après être
passé sous un énorme tunnel, on arrive à un embranchement. On prend le
sentier le plus à gauche (un panneau indique le chemin).
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Nous sommes dans la vallée de Scyrendale, seule voie d'accès de
Burbure à Pernes jusqu'en 1771, date de la construction de la voie
royale aujourd'hui rue Nationale.
En 696, deux moines irlandais, St Lugle et St Luglien, débarquent sur le
continent pour y prêcher un renouveau de la foi. Après divers prodiges,
ils parviennent à Ferfay, où, à la sortie du village, ils sont
massacrés par trois frères, trois brigands : Bovon du bois de Busnettes,
Messelin (ou Esleme) de Ferfay et béranger de Pressy, sous les yeux
horrifiés d'un sujet dévoué Erkembode (qui devint abbé de St Bertin et
évêque de Thérouanne en 723). Les corps sont entraînés par le flot d'un
violent orage dans la vallée et finalement recueillis et déposés dans la
résidence de Théodoric Bainus, évêque de Thérouanne, en son château
d'Almer. Par la suite, ce château sera détruit par les normands et les
reliques transportées à Lillers. Compte tenu du cours du ruisseau au
fond de la vallée de Scyrendale, ce château devait se situer au Mont
d'Hurionville, donc sur le territoire actuel de Burbure.
Après quelques centaines de mètres, une nouvelle intersection
apparaît. On y voit une stèle. Il y a aussi un banc. On prend le chemin
de gauche.
Située aux confins des territoires de Burbure et d'Hurionville
(Lillers), cette stèle situerait l'endroit ou les corps de St Lugle et
St Luglien auraient été retrouvés. L'instigateur de la construction de
cette stèle est Mr Guy Dubois, directeur de la S.E.S. du collége Léo
Lagrnge de Lillers qui confia à Gilbert Dubois, professeur de maçonnerie
le soin d'ériger une maquette et de bâtir la stèle avec ses élèves.
Après quelques centaines de mètres, le sentier monte brutalement. On arrive à une intersection. On tourne à gauche.
On se trouve alors sur un sentier plus large, très rectiligne. C'est une ancienne voie de chemin de fer.
La compagnie de Ferfay obtint l'autorisation par décret du 8 mai 1860 de
relier la fosse 2 de Ferfay à la gare de Lillers par une voie ferrée.
Le train de la compagnie était utilisé par les mineurs, les élèves des
corons n°3 éloignés de l'école de St Pierre. Dès 1896 un service gratuit
de voyageurs fut autorisé pour se rendre à Lillers.
Après quelques kilomètres de marche le long de l'ancienne voie de chemin de fer, on trouve le Terril n°2.
La fosse n°2 est ouverte en 1853 par la Compagnie Houillère de
Ferfay. L'accident qui y eut lieu le 11 janvier 1884 est certainement
l'un des plus cruels et des plus couteux en vies humaines de la fin du
siècle dernier : 23 victimes dont 18 morts.
Une plantation se trouve actuellement à la place de l'ancien terril plat qui a été exploité.
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Au bout de l'ancienne voie de chemin de fer, on arrive à un
carrefour. On tourne à gauche au stop. Quelques dizaines de mètres plus
loin, on peut observer un ancien château d'eau.
Après quelques centaines de mètres, on prend un petit chemin
forestier sur la droite. On arrive bientôt à une piste d'atterrissage.
On emprunte la piste, et on continue tout droit vers les maisons (sans
emprunter la route de gauche).
Cette piste a été imaginée et construite par les allemands lors de la
seconde guerre mondiale. Elle était utilisée comme voie d'accès entre
la rampe de lancement V1 installée dans le parc du château et les abris
souterrains qui servaient d'entrepôt.
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Au niveau des maisons, juste après la piste d'atterrissage, on trouve un
carrefour. On continue tout droit. Après quelques centaines de mètres,
on prend la première route à gauche, juste après un banc. Cette route
passe devant le cimetiére, puis rejoint la départementale 341.
Dès qu'on arrive sur la départementale 341, on tourne à gauche. Une
dizaine de mètres plus loin, on prend une petite ruelle sur la droite.
(suivez bien le balisage jaune). Cette ruelle débouche sur le sentier
des soupirs. On tourne à droite dans le sentier des soupirs.
Le sentier des soupirs rejoint rapidement la départementale 91. On
tourne à droite dans la départementale 91 et on rejoint le parking de
l'église.
Textes écrits par Line Lematre d'après les documents fournis par Mr Guillemant, président de l'A.C.D.A. 62190 Lespesses.
Promeneurs, randonneurs, souvenez-vous qu'une campagne est belle
parce qu'elle est vivante. Sachez respecter le travail et
l'environnement de ceux qui l'habitent et la font vivre.
EVITEZ
- de piétiner prairies et récoltes.
- d'attaquer les arbres.
- d'exciter les animaux en pâturage.
PENSEZ
- à ramener les déchets du pique-nique.
- à regarder ou photographier les fleurs sans les arracher.
PRENEZ le temps de parler avec les gens
RESTEZ courtois et respectez les autres
Avec la participation :
de la communauté Artois-Lys,
de la commune de Ferfay,
de l'association Ferfay Rando,
de l'ADCA (association pour la découverte d'un coin de l'Artois).
Renseignements : commuauté Artois-Lys : 03 21 54 60 70 - office de tourisme intercommunal du lillérois : 03 21 25 26 71
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