Le Moulin à Pano Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
26-08-2007

Le Moulin à Pano

 

Sentier de randonnée du Moulin à Pano 

Départ du sentier :

Burbure : place de l'église.

Allouagne : place de la mairie.

 

Longueur : 12,5km

 

Durée : environ 3 h 15

Variante courte au départ de Burbure

 

Balisage jaune

 

 

 

 Une partie de la balade se fait sur des routes en macadam.

Certains passages sont boueux par temps de pluie. Prévoir des chaussures étanches.

 

 

 Image pages jaunes

Document Communauté Artois Lys 

 

 

 

 

 Quelques explications sur le nom du sentier

 

Le moulin à Pano correspond à un lieu situé sur la commune de Burbure où autrefois se trouvait un moulin appelé "à panneaux" à cause des planches amovibles fixées à la planche à vent;

Découverte du patrimoine naturel, architechtural et culturel

 

 

 

 

 

 

 

 Le sentier débute de la place de l'église (dont les fonds batismaux datent du XVIIème siècle).

 

 

 

 On descend alors la rue du Cavin. On ne prend pas la rue des poulains, mais, un peu après, on bifurque à gauche dans une voyette encastrée entre deux maisons, pour emprunter le sentier de Lillers construit au-dessus du ruisseau dit "le Rimbert".

 

 

 Après quelques centaines de mètres, on prend un petit sentier sur la droite.

Attention : la direction est peu visible. On traverse alors le ruisseau.

 

 

 On parcourt 200 mètres et on tourne à gauche.

 

Le sentier emprunte la rue des Bucquoires.

Au sujet de ce nom, on se trouve confronté à une double explication.

En l'occurence, bucquoires peut venir de buquer, c'est à dire frapper. La rue des bucquoires était autrefois un chemin encaissé ou l'on se faisait facilement buquer (frapper) par des voleurs avant d'être détroussé.

Ou bien un bucquoire était en patois une bombe artisanale que l'on remplissait de poudre et faisait sauter, lors d'un mariage par exemple.

 

Après quelques dizaines de mètres de macadam, on rejoint un nouveau sentier dont les premieres dizaines de mètres sont entièrement bordées de ronciers.

 

 

 

Le paysage est agricole (maïs, blé..)

 

 

 Le sentier longe ensuite un petit bosquet sur la gauche. On peut observer les fusains et leurs fruits colorés.

 

 

 Peu après, on traverse une zone résidentielle. Au bout de la route, on tourne à gauche.

La route en macadam nous fait sortir de burbure.

Si on prend la variante courte, on tourne à droite, sinon, on continue tout droit.

 

 

 

 Après plusieurs centaines de mètres sur cette route peu large et fréquentée (route qui va de Burbure à Allouagne  - Attention si vous avez des enfants avec vous) on tourne à gauche dans une petite route goudronnée.

 

 

 A la première intersection, on tourne à droite et on arrive en bordure d'Allouagne (D188)

 100 mètres plus loin, au lieu d'entrer dans Allouagne, on prend une petite route goudronnée sur la gauche.

On prend ensuite le premier petit chemin sur la droite.

 

 Après la D188, on arrive au lieu dit la Houblonnière.

 Le village d'Allouagne comptait trois brasseries dont deux familiales (Lefebvre et Brevart) et la brasserie des houillères qui employait jusqu'à 60 personnes.

Les brasseurs d'antan produisaient leur orge et faisaient leur malt. Il y avait donc des cultures de houblon (utilisé pour l'arôme) sur le territoire de la commune.

Les bières porduites étaient de table.

Malheureusement, ces brasseries ont du baisser leur garde devant la concurrence de celles de Lille qui par souci de rentabilité ont augmenté la teneur en alcool et homogénéisé le goût.

 

 

On distingue à peine le clocher de l'église d'Allouagne dans le lointain.

 

 

 

 On continue tout droit dans le sentier en suivant la direction du clocher.

Après une large boucle en S, le chemin entre dans Allouagne.

En quittant le chemin, on prend la première route à droite. On continue tout droit dans l'impasse.

La route bifurque un peu sur la gauche, puis tout de suite on arrive à un croisement. On tourne à droite.

On arrive alors dans le village.

 

On peut voir, en faisant un petit crochet, la façade du manoir de l'Orne d'Alincourt et les anciennes écuries juste en face de la mairie. L'édifice fut construit en 1920. La clef de voûte et le chapiteau encastrés dans le mur proviennent de l'ancienne église.

Au XIXème siècle, le manoir devint propriété de la famille de l'Orne d'Alincourt, ce qui ne les empêcha pas de faire construire une bâtisse plus moderne qui correspond à la mairie actuelle.

 

L'église d'Allouagne renferme "la Sainte Larme". Il s'agit d'une pierre grisâtre qui aurait reçu une larme de Jésus versée devant le corps de Lazare.

Godefroi de bouillon, chef de la première croisade, fonda et gouverna le royaume de Jérusalem au XIème siècle. Il rapporta cette pierre à sa nourrice qui habitait Allouagne.

La pierre est enfermée dans une fiole d'argent protégée par un bois doré. Elle est invoquée par les pélerins pour la guérison des maladies des yeux.

 

Vous trouverez encore aujourd'hui un habitant malicieux pour évoquer les Poulouches ; nom patois qui désignait les habitants d'Allouagne. Là encore deux explications sont possibles. Une poulouche correspondait à une grosse louche en bois qui servait à manger le guinsse (bouillie de grumeaux à base de lait battu) ; ou bien la poulouche désignait un long manche qui servait à curer les fossés d'Allouagne et des environs.

 

 

 

La route nous conduit à un rond-point. On prend la rue de Pernes (impasse) en face.

 

Le chemin bifurque à droite, puis à droite. On ne prend pas les petits chemins latéraux.

 

 

 Un peu plus loin, on arrive à une bifurcation. On prend à gauche en continuant le chemin principal.

Le chemin continue en montant. Si on se retourne, on a une superbe vue sur Allouagne.

 

 

 En haut de la côte,  le chemin bifurque vers la droite.

On peut voir l'usine de peignage DEWAVRIN (sur la gauche). Elle a été mise en exploitation en 1964 et s'est implantée sur ce site afin de pallier les problèmes d'emploi liés à la réduction des activités des houillières. Elle transforme la laine brute des moutons afin que cette dernière puisse être utilisée par les filatures.

 

 

 Ce long chemin décrit encore une courbe en S.

On chemine dans un paysage de champs ouverts. Par temps dégagé, on peut apercevoir de gauche à droite les trois monts des Flandres soit le Mont Cassel, le Mont Des Cats et le Mont Noir puis l'usine Roquette de Lestrem, la sucrerie de Lillers et l'usine Ugine d'Isbergues.

 

 

 

 

 

 

 

 Le chemin rencontre une route goudronnée.

 Juste avant de couper la route se trouve le lieu-dit "le Moulin à Pano" (c'est la première forme écrite sous laquelle on le retrouve).

La présence de deux moulins sur le territoire de la commune de Burbure est attestée dès 1569 : le moulin à Pano et le moulin Crépettes.  Inexplicablement, celui qui est resté gravé dans les mémoires est le plus ancien, le Moulin à Pano, d'ailleurs représenté dans l'album de Cröy.

 

On traverse et on continue tout droit.

Quelques centaines de mètres après l'intersection, on tourne à gauche en direction du terril plat de Burbure.

 

 

 Le chemin grimpe. Des tables et des bancs sont disposés le long du sentier.

Le site est très agréable.

Dans le cadre de la réhabilitation de la friche industrielle, ce terril a été racheté pour le franc symbolique par la commune de Burbure et réaménagée en ilot de verdure. Ce terril présente la caractéristique de se décliner en plusieurs zones :

- la zone arborescente avec des aulnes blancs, bouleaux, érables champêtres et sycomores, robiniers, saules, cornouillers sanguins, noisietier, prunelliers.

- la zone herbacée avec le millepertuis perforé entre autres.

- la zone de protection ou réserve naturelle à long terme (côté lagune).

 

 

 

 Au bout du terril, à proximité d'un plan d'eau, on tourne à droite.

 

 

 Après un virage en S, on quitte le terril.

Attention, la pente est très raide.

En sortant, on prend le chemin de gauche. On arrive tout de suite à une route en macadam. On la traverse avec précautions (la route est très fréquentée) et on continue tout droit à travers champs.

 

 

On traverse une cité et on passe à coté d'un chateau d'eau.

En sortant de la cité, on tourne à gauche.

On arrive sur la route Burbure -Rimbert. Après 200 mètres sur cette route, on tourne à droite dans la rue Clémenceau.

200 mètres plus loin, on tourne à droite dans la rue du bois.

 

 

 La rue du bois se prolonge par un chemin de terre. On prend ce chemin, et, à la première bifurcation, on va tout droit.

 

 

 

 

 On continue tout droit sans prendre tous les petits chemins transversaux.

On trouve des débris laissés sur place par des personnes insensées. Honte à ces délinquants qui défigurent nos paysages.

 

 

 On croise bientôt une route en macadam qu'on traverse avec la plus grande prudence. On continue tout droit à travers champs.

Le chemin de Pernes était la voie de Lillers à Pernes avant que ne soit construite sous le règne de Louis XVI l'actuelle route départementale qui coupe le village.

Le long de ce chemin, vous pourrez y trouver les compagnons blancs, le liseron champêtre, la mauve des près, le géranium des près, se sénéçon commun, le cirse des champs....

Le chemin de Pernes se prolong bientôt par une route en macadam. On entre dans Burbure.

Dans le lointain, on aperçoit le clocher de l'église de Burbure.

 

 

Au stop, on tourne à droite, puis tout de suite à gauche.

On continue tout droit.

300 mètres plus loin, la route bifurque à droite et on se retrouve devant la place de l'église.

 

 

 

 

 

 



 

 Promeneurs, randonneurs, souvenez-vous qu'une campagne est belle parce qu'elle est vivante. Sachez respecter le travail et l'environnement de ceux qui l'habitent et la font vivre.

EVITEZ

- de piétiner prairies et récoltes.
- d'attaquer les arbres.
- d'exciter les animaux en pâturage.

PENSEZ

- à ramener les déchets du pique-nique.
- à regarder ou photographier les fleurs sans les arracher.

PRENEZ le temps de parler avec les gens

RESTEZ courtois et respectez les autres


Avec la participation

- de la communauté Artois-Lys,
- du comté départemental de randonnée pédestre,
- des associations de randonnées du territore,
- des propriétaires des hébergements touristiques,
- del'ADCA (Association pour la Découverte d'un Coin de l'Artois).


Renseignements :

commuauté Artois-Lys : 03 21 54 60 70 
office de tourisme intercommunal du lillérois : 03 21 25 26 71

 

Dernière mise à jour : ( 27-10-2007 )
 
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